Violence physique, verbale, psychologique et sexuelle. Il en existe plusieurs. Sans grand jugement, certains parents les font toutes subir à leurs enfants.

Comment le parent d’un enfant, figure rassurante et protectrice, peut-il tout simplement penser faire du mal à la chair de sa chair, à son sang? Comment un parent peut-il mettre au monde un petit bout d’humain, fragile et dépendant, pour ensuite le faire souffrir au plus haut point? Comment un parent peut-il fabriquer un bébé, le mettre au monde avec toutes les portes de l’avenir grandes ouvertes devant lui, pour ensuite les lui claquer au nez en lui enlevant la vie?
C’est inconcevable pour la plupart d’entre nous. Nous avons trop de cœur pour envisager de telles atrocités. C’est pourquoi aujourd’hui nous unissons nos voix en une seule, parce qu’il est possible d’agir…

Petit ange, certains ont choisi d’oublier. D’autres ont eu peur de parler, ou n’ont pas pris le temps de dénoncer. Où étaient-ils tous? Que faisaient-ils pendant que les coups te heurtaient et que tes bourreaux t’affamaient? Il n’y a pas d’excuses; c’était à nous, comme société, à te venir en aide. Petit ange, excuse le monde dans lequel on vit. Tu méritais bien mieux, et nous te souhaitons enfin la paix.

Pour toi, réalisons maintenant que nous pouvons changer quelque chose pour ceux qui restent. Car des petits êtres vulnérables vivent encore l’inconcevable. Gardons les yeux ouverts, ayons de la compassion et faisons preuve de sensibilité. N’ayons pas peur de dénoncer, par amour pour ces petits enfants et par courage pour leurs proches qui luttent pour cesser ces situations horribles. N’ayons pas peur de le crier haut et fort avant que l’irréversible ne se produise.

Selon un proverbe africain, il faut tout un village pour élever un enfant. C’est donc à toute une communauté d’ouvrir ses bras et ses cœurs pour éviter que de telles horreurs se reproduisent. À ceux qui savent, parlez! Vous sauverez peut-être une vie.

À tous ceux qui ont vécu ou qui vivent ces situations, vous n’êtes pas seuls; même que cela arrive beaucoup trop souvent. Restez forts, gardez la tête haute et continuez de vous défendre. Quant à nous, continuons de signaler, continuons de faire avancer les choses.

Pour ce petit ange, et pour éviter que des ailes poussent à tous les autres; proclamons que la violence faite aux enfants s’arrête ici et maintenant!

-Texte collectif-

Karyne Cloutier, Patricia Théroux, Karolane Ayotte, Marie Pichette et Caro Goudreault

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