Oui oui, vous avez bien lu, je ne suis pas une mère poule.

J’ai pour mon dire que les enfants doivent être des enfants, qu’ils doivent apprendre à tomber et à se relever. Rassurez-vous, je veille toujours à ce qu’il n’y ait aucun réel danger afin d’éviter les blessures graves ou bien pire.

Donc oui, je laisse ma fille monter partout et je la laisse aussi tomber. Je la console si elle pleure et je la laisse repartir. Je ne sais pas s’il y a un lien direct, mais ma fille pleure rarement lorsqu’elle chute.

J'ai l'impression qu’avec le temps, les parents deviennent de plus en plus peureux.

Au parc l'autre jour, une mère n'arrêtait pas de crier à son gars pour qu'il arrête de monter dans la glissade. Elle disait qu'elle avait peur qu'il se blesse. À part basculer sur le tapis en mousse en dessous de ladite glissade et peut être avoir une petite frousse, je ne pense pas qu’il se serait blessé, à moins d’être vraiment malchanceux.

Dans mon temps, on sautait en bas des balancines et on jouait à la cachette 50 dans le bois quand il faisait noir, on tirait de la carabine à plomb sur des cibles qu’on avait faites nous-mêmes et on faisait du skidoo et du VTT sans même avoir l’âge de conduire quoi que ce soit. On faisait des igloos dans la neige, on dévalait les pentes de neige en trois-skis et on patinait sur les lacs à moitié gelés.

D’accord, je l’avoue, c’était peut-être dangereux, sauf que nos parents nous surveillaient de loin et on a profité de la vie. Pourquoi empêcher un enfant d’aller jouer au parc, de se lancer en bas des modules, de courir partout et d’avoir 2-3 grafignes? Les cicatrices que j’ai sur mes bras et mes jambes démontrent que j’en ai pris des débarques et ce, plusieurs fois. Je me suis toujours relevée. Je suis toujours vivante aujourd’hui.

Laissez les enfants être des enfants. Laissez-les tomber (par terre, on s’entend), ça forge le caractère: je vous promets qu’ils vous remercieront un jour.

Je sais que c’est difficile parfois de décrocher, mais vous serez beaucoup plus zen lorsqu’il sera temps de laisser vos enfants jouer.

One response to “Je ne suis pas une mère poule

  1. Tu as bien raison Priscilla! J'ai eu la même enfance, j'en ai même une cicatrice à la lèvre parce que je m'approchais de tous les chiens inconnu que je voyais et tirais leur babinne de tout bord tout côté, ma mère m'a jamais harcelé avec les histoires de chiens dangereux , ni avant la tragédie ni après, et cest pourquoi aujourdhui je n'ai toujours pas de crainte d'approcher les chiens, au contraire, je les adores et j'ai compris qu'ils ont droit de se faire respecter et avoir la paix et je ne regrette rien!

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Homepage