Après deux mois de vacances, de chaleur, de plage et de camping, c’est maintenant le moment de retourner sur les bancs d’école. Avec les lunchs, les sports, les devoirs, ce n’est pas long que la routine «Métro-Boulot-Dodo» nous rattrape. Nous allons recommencer à courir d’un côté et de l’autre entre le travail, les rendez-vous des enfants et les rapports mensuels à remettre à temps au travail.

Finis les matins à regarder les enfants jouer sur le patio en buvant mon café. Finies ces soirées où la seule inquiétude que j’avais, c’était de savoir si on allait manquer de bûches pour le feu ou si on avait oublié les guimauves sur le comptoir avant de partir. C’est fini, ces journées où on pouvait partir à n’importe quel moment de la journée pour aller jouer au parc avec toute la marmaille.

Aujourd’hui, je suis stressée. Je stresse juste à me demander comment je vais devoir habiller les enfants demain matin sachant qu’il fera 2 degrés en quittant la maison et qu’au retour, le soleil nous fera fortement ressentir les 18 degrés. Il fait noir de plus en plus tôt et c’est bientôt que sonnera le changement d’heure ; celui qui nous rappellera la venue du temps froid, le manque de lumière extérieure, mais aussi les humeurs plus maussades de ceux qui détestent l’hiver.

Mon chum et moi allons nous souffler un bec par-ci, par-là, entre deux brossages de dents, sur le pas de la porte. Il va surement me pogner une fesse, subtilement pendant que je fais la vaisselle, avant de se diriger vers la salle de bain pour laver les enfants. On va finalement se retrouver dans le lit, juste assez brulés de notre journée de fou, et c’est à peine couché que déjà, LUI, tu vas ronfler.

Septembre, à mon avis, c’est le mois le moins relaxant de la gang. C’est un mot de 9 lettres inventé pour te rappelerque tu ne pourras pas t’asseoir pour relaxer avant au moins 9 h ce soir. Septembre, c’est un mois doux, mais un mois à la fois tellement rushant.

Septembre, entre toi et moi, c’est une histoire d’amour et de haine. La routine est épuisante, certes, mais quand tu reviens, tu me ramènes à l’essentiel… Tu me fais apprécier encore plus les moments où je me retrouve avec toute ma famille, les samedis matins autour des crêpes que mon mari aura cuisinées. Tu me rends fière quand je vois toute les étoiles dans les yeux de mon grand, le jour de la rentrée.

Septembre, merci d’exister, car sans toi, j’aurais un mois de moins pour préparer les cadeaux de Noël.

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