Dernièrement, cette phrase revient très souvent quand je dis que mes enfants sont différents : «Ouin mais on est tous différent à quelque part.» Moi j’ai les yeux bleus et mon voisin a les yeux verts.

Je vais être ben transparente avec toi aujourd’hui. Je vais te parler avec mon cœur de maman qui voit son enfant vivre du rejet de la part d’enfants, mais aussi d’adultes, parce qu’il est différent et pas juste à cause de ses yeux bleus et que l’autre à côté a les yeux verts.

Dans ma lutte de l’acceptation de la différence, les gens confondent souvent le fait que je me batte pour faire valoir la différence de mes enfants avec le désir de «normaliser» la différence. Parce que oui madame, il y a un «normal» et un «différent» dans notre société. J’ai pas envie que mes enfants soient normaux. J’ai simplement envie que leur différence arrête d’être stigmatisée et qu’on saisisse toute la beauté de l’autisme. J’ai simplement envie que, plutôt que de vouloir les rendre le plus normaux possible, sous prétexte qu’on veuille en fait les rendre fonctionnels, on les accueille dans tout ce qu’ils sont et à leur propre rythme.

Parce que vous êtes plusieurs à commenter sous mes textes pour me dire d’arrêter de mettre une étiquette sur mes enfants. Pourquoi? Ils sont autistes. Ça ne les définit pas, ça fait partie d’un tout, certes, mais pourquoi je devrais cacher ce mot?

Parce que ce mot veut simplement dire qu’ils voient la vie sous un angle complètement différent que la grande majorité d’entre nous. Parce que ce mot apporte des retards marquants dans leur développement et donc, qu’ils ont des besoins complètement différents de ceux d’un enfant qui suit parfaitement sa courbe de croissance. Parce que ce mot veut dire que plein de gens qu’on ne connaît pas feront intrusion dans nos vies.

Si on arrêtait de se faire croire qu’il n’y a pas de différence et qu’à la place, on accueillait cette différence, les étiquettes arrêteraient de faire peur. Les mamans du parc ne diraient peut-être plus à leur enfant de ne pas jouer avec mon fils parce qu’il est bizarre. Elles oseraient plutôt dire à leur enfant que c’est correct, ce garçon est simplement différent.

Parce que oui, un enfant autiste est différent, très différent et ce n’est pas une mauvaise chose, c’est même une chose absolument merveilleuse. Donc, arrêtons d’avoir peur d’utiliser le mot différent!

Alexe AKA Maman Bleue

One response to “On est tous différents… oui mais non!

  1. Mes filles ont été en contacte avec la différence très tôt dans leurs vie. J'ai un oncle qui est une personne de petite taille et une tante avec un retard mental (intelligence de 15 ans, les émotion de 3 ans et un corps de 48 ans). Mes filles ne me dissent pas qu'une personne est blizzard, elles vont me demandé pourquoi la personne agit bizarrement. Parfois je ne connais pas la personne, même si c'est claire qu'elle est différente, j'explique a mes filles que la personne à une condition de vie différente de la majorité des gens. Je suis fière que mes filles accepte les personnes différentes et non pas peur d'en fréquenté. Ma grande est même du genre à les invités à jouer avec elle quand nous sommes au parc, elle aime pas voir des enfants mit à l'écart.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Homepage