Ode à toi cher papa ! Tu m’écoutes énumérer haut et fort les sacrifices que j’ai dû faire avec la venue de notre fils et du 2e enfant en route. Je te rappelle sans arrêt les efforts que je fais, les marques pour toujours sur mon corps et ce que j’ai dû mettre de côté pour notre famille. Aujourd’hui, je dois aussi te féliciter ! Je ne suis pas la seule à avoir changé ma vie pour la marmaille !

D’abord, tu dois mettre le son de la télévision plus fort pour pouvoir suivre tes matchs de hockey à la télé et même parfois en manquer 1 ou 2. Le petit qui pleure, moi qui te dicte une liste interminable de tâches à faire... Tu manques même parfois le but gagnant. Par chance, cette année, tes Canadiens n’ont pas eu une longue saison, au fond, tu n’auras pas tout manqué !

De plus, tu dois réduire le nombre impressionnant d’heures passées devant ta console de jeux vidéo. Tu n’es plus le meilleur de tes amis à NHL et ça, mon homme, je sais que pour toi c’est tout un sacrifice.

Depuis que nous avons un fils, tu ne peux plus faire caca tranquille, 3 fois par jour, pendant 30 minutes. Je te jase à travers la porte des activités prévues cette fin de semaine et ton garçon joue avec le papier de toilette, se cogne la tête sur le lavabo et apporte son livre, pour que tu lui racontes une histoire. Tu ne peux plus être à jour sur Facebook, Instagram et Twitter.

Maintenant que tu partages ta vie avec un tout petit, tu dois dire adieu aux grasses matinées. Tu dors toutes tes nuits, bien sûr, mais tu n'as plus le loisir de te lever à 10 h le dimanche matin. Je suis là, à taper du pied, pour que tu te lèves à 7 h, parce qu'on est prêt pour le déjeuner au restaurant.

Les soirées au Centre Bell ou entre amis, les heures passées au gym et tes trois équipes de deck hockey sont maintenant choses du passé. Tu vas maintenant à la piscine le samedi matin, au zoo la fin de semaine et aux parcs les soirs de semaine.

Sincèrement, tu travailles tellement fort avec toutes tes heures supplémentaires pour subvenir aux besoins de la famille. Tu me supportes dans mon mélange explosif d’hormones bipolaires. Tu joues chaque jour avec ton fils sans jamais trouver ça plate. Tu as troqué les soirées entre amis pour des soirées spaghetti, bain de mousse et jeux de petites voitures. Quand je te vois jouer au mini hockey avec notre 20 mois, que tu l’encourages, tu ris et tu lui expliques le jeu, je sais qu’au fond, tu ne fais aucun sacrifice. Tu es tout simplement le merveilleux papa dont notre famille a besoin et tu n’as même pas à mettre d’efforts pour y parvenir.

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