À toi, le père-pas-père.

Tu es entré dans ma vie et dès notre première conversation, je t’ai dit que j’avais une fille de 6 mois et qu’elle était ma priorité. Que le père n’était pas dans le décor et qui fallait quelqu’un de vraiment incroyable pour entrer dans nos vies.

Tu l’as compris.

Tu as continué à me parler.

Nous avons créé un lien.

Nous sommes tombés amoureux.

Tu as fini par rencontrer ce que j’ai de plus précieux ; ma fille.

Dès les premiers instants, tu l’as aimée.

Tu as respecté que c’était elle l’amour de ma vie.

Tu as choisi d’être père tandis que tu avais le choix, tu pouvais clairement partir quand tu voulais.

Tu aurais pu partir quand nos nuits étaient courtes parce qu’elle faisait ses dents.

Tu aurais pu partir quand tu as vu tout ce que ça impliquait d’avoir un enfant.

Tu aurais pu partir et pogner la «chienne» quand la petite s’est mise à t’appeler Daddy/papa.

Tu aurais pu partir quand elle était malade et qu'il fallait changer son lit à 2 heures du matin.

Mais tu es resté. Tu m’as appuyée. Tu m’as tellement aidée.

Tu l’as aimée comme si c’était ton propre sang.

Jamais. JAMAIS tu ne l’as fait sentir comme si elle n’était pas ta fille.

Aujourd’hui, elle n’est peut-être pas ta fille de sang, mais elle est ta fille de coeur. Elle t’adore et ça se voit. Elle est une vraie fille à papa. Tu es là pour elle et votre complicité est juste incroyable.

Aujourd’hui c’est la fête des pères et je te confirme que c’est ta fête aussi.

Pour être père, il ne suffit pas d’être celui avec qui on s’est envoyé en l’air.

Pour être père, on doit simplement être capable de donner de l’amour, du respect, du temps et de la sécurité.

Donc bonne fête à toi, le papa qui a choisi de rester.