Il y a de ces personnes, qui nous sont intimement liées ou parfaitement étrangères, qui imposent des étiquettes aux enfants.  Et, je me dois de l’admettre, il m’est arrivé de le faire sans malice. Il est important toutefois de savoir à quel point ce comportement peut-être blessant lorsqu’il est répété.

Il suffit de parler à la maman d’un coco qui bouge beaucoup.  « Il aura de la difficulté en classe, il ne sera jamais en mesure de s’asseoir sans bouger, il aura de mauvaises notes… » Et alors, comment arrivez-vous à savoir tout ça? Comment pouvez-vous être persuadé que cet enfant ne sera pas accompagné par un enseignant qui saura trouver des moyens de l’aider à surmonter ses difficultés? Il existe encore, et j’en suis témoin cette année, des enseignants qui sont dévoués et s’assurent que les enfants se développent bien. Il est vrai qu’il y a aussi, des enseignants qui voient les choses à l’ancienne. Ces derniers pourraient sans doute s’avérer problématiques lors du parcours scolaire, mais pas la peine de causer de l’anxiété au parent qui aura à gérer la situation en temps et lieu.

Il arrive aussi, qu’on émette des commentaires qui seront mal interprétés.  « Elle est tellement tannante » parce qu’elle demande plus d’attention.  « Qu’il est impoli » parce qu’il fait une crise au magasin pour avoir un jouet.  « Ce que cet enfant est mal élevé » parce que la personne a été témoin d’un seul événement au cours d’une journée.

Qu’est-ce qui justifie ce constant besoin d’avoir raison, de donner son opinion, de faire entendre que l’on pourrait faire mieux? Et si, dans la situation que vit la personne, vous ne pourriez rien faire de plus?  Et si, pour quelque raison que ce soit, vous avez envie de tendre la main et de donner un coup de main à un parent qui semble en avoir besoin, et bien tentez une approche plus douce, moins invasive.  Attendez que le parent aborde le sujet avec vous.

Chaque famille vit sa propre réalité, a ses propres objectifs et il est impensable et inconcevable de vouloir mettre tous les enfants dans le même panier. Je crois, bien au contraire, qu’il faut célébrer les différences de chacun et les transformer en aspect positifs. Cette énergie peut devenir une motivation et de l’acharnement peut devenir de la détermination. Il suffit de garder son esprit ouvert.

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