Maintenant que je suis maman, comme tout parent, je ne veux et ne souhaite que le meilleur pour ma fille. J'ai tellement eu une belle enfance, jeunesse et adolescence dans mon village de St-Jovite, qui s'appelle maintenant Mont-Tremblant, qu'on dirait que nul part sur la Rive-Sud de Montréal ne pourra égaler cela pour ma fille.

Je me trompe probablement et c'est sûrement très malsain de souhaiter que ma fille vive les mêmes choses que moi.

J'ai tellement des beaux souvenirs, avec mon frère, les réunions de famille chez ma grand-mère maternelle, les camps de jour, la maison et la piscine de mon enfance, les 5 à 7 avec nos amis pour faire des batailles de « ballounes » d'eau et manger des hot-dogs accompagnés de chips, mon amie Jess qui venait se préparer chez moi le matin question de potiner et de se maquiller et coiffer.

Je pourrais continuer longtemps, j'ai une très bonne mémoire. Le point est que je veux pouvoir offrir au moins tout cela sinon plus à ma fille. Je me demande si mes parents ont eu la même réflexion lorsqu'ils le sont devenus. Je me demande si l'ère moderne va saboter mes plans ou bien si je vais réussir à présenter l'extérieur et la nature comme étant des endroits où il fait bon vivre et s'amuser.

Peu importe la ville où ma famille sera, je vais tout faire en mon pouvoir pour créer de fabuleux moments en famille. Des barbecues, des jeux dehors, des pique-niques, des sorties en plein air, des visites de musées, de parcs d'attraction, de glissades d'eau, des soirées cinéma maison, des bricolages, de la cuisine en famille bref, tout ce que mon énergie et mon budget me permettront de faire.

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