Un autre. Encore. Un autre couple qui a explosé à cause du poids du quotidien jumelé à un rythme de vie atypique et effréné. Et pourtant, eux, on croyait que c’était du béton… Même le béton s’effrite.

Et nous ? Est-ce que tu m’aimes encore ? Est-ce que je t’aime encore ? Est-ce que ce rythme de vie atypique et effréné jumelé au poids du quotidien aura raison de nous ? Ou cette vie de fou qu’est la nôtre nous satisfait toujours ? Je suis triste, j’ai peur...

Pourtant, lorsque je m’imagine sans toi, mon cœur se serre à en faire mal. Mes mains cherchent une tête, un cou, des épaules sur lesquels se poser. Je manque de souffle, je suis prise de vertige et tout d’un coup, comme ça, les papillons se réveillent et me confirment que tout va bien. Oui, je t’aime.

Puis je croise ton regard, désemparé de voir toute cette peine, qui vient chercher la réponse à la question qui me brûlait les lèvres il y a tout juste 5 minutes. Oui, tu m’aimes.

Alors on fait quoi ? Je ne veux pas que notre béton s’effrite. Je ne veux pas que notre grand chêne craque. Je veux que notre phare continue de faire briser les vagues, que malgré l’érosion des rochers tout autour, lui, reste fort et solide, lumineux dans l’orage.

Des promesses, des efforts et des escapades. Des folies de famille et des coups de tête. De vraies discussions, sans repousser le « plate » et le difficile, comme le phare qui affronte droit et fier la tempête qui se présente.

Nous ne sommes pas à l’abri. Je veux seulement continuer d’en prendre soin. Je veux continuer d’y croire.

Malgré le poids du quotidien. Malgré notre rythme de vie atypique et effréné. Malgré cette vie de fou qui est la nôtre.

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