Je vous raconte des anecdotes qui se sont produites environ 48 heures après mon accouchement.

Dans ma tête de nouvelle maman d'un premier bébé, si je n'avais pas réussi l'allaitement à l'hôpital, avec toute l'aide reçue, et bien je n'y arriverais pas seule à la maison. J’avais essayé jour et nuit d’allaiter ma petite, elle ne tétait pas assez fort et s’endormait sans avoir réussi à récupérer son trésor.

Donc, moi et mon conjoint avons choisi de donner une préparation pour nourrissons à notre petite amour.

J'étais loin, très loin d'avoir compris ce qu'était une montée de lait, quand cela se produisait et à quelle fréquence.

La première fois que ma fille a pleuré à plein volume, je me suis sentie dans une compétition de wet t-shirt! Mon corps a ressenti le besoin de produire et d'expulser du lait, par crainte que ma fille ne meure de faim. J’étais stupéfaite! Le corps humain est si bien fait quand on y pense.

J'ai un énorme respect pour les femmes qui ont la force et la volonté d'allaiter. Moi, cela ne me convenait pas, je n'aimais pas la sensation et je me sentais comme une vache à lait. Évidemment, notre entourage était mitigé face à cette décision. Plusieurs désiraient que je tente à nouveau l’allaitement et que je tire mon lait, dans le pire des cas.

Personnellement, la montée de lait a duré à haut niveau pendant 3 jours. Ça coulait autant quand ma fille pleurait que quand un bébé pleurait à la télévision ou encore quand je faisais des commissions seule et qu'un bébé inconnu pleurait.

J'espérais vraiment retrouver le plein contrôle de MON corps et ce fût le cas, 9 t-shirts  mouillés plus tard...

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