Mettre son enfant propre! Eh boboy! On va se le dire... ce n'est pas le moment éducatif que je préfère! Gérer le «j'ai le goût d'y aller là, mais j'ai déjà commencé», «je veux bien m'y asseoir 5 secondes, regarder si quelque chose est sorti de moi et me rasseoir 5 secondes... Ainsi de suite». Il y a aussi l'odeur du caca non dilué répandu dans la maison! (Ben oui j'y mets fin avec du pouch-pouch!) Ah! Et les pipis par terre quand on débute les culottes. Bref, du pur bonheur!
À mon premier enfant, c'était plus facile car je n'avais que lui à m'occuper et à déceler les signes précurseurs du numéro 2! Face rouge, position accroupie et senteur! Présentement, j'ai aussi une petite puce qui requiert mon temps et un grand de plus en plus autonome. J'ai confiance, rendu à 18 ans il sera propre!
Ici, pour vous mettre en contexte, j'ai débuté il y a quatre mois. Il n'a pas un grand intérêt envers le petit pot. À chaque changement de couche, nous lui demandons s'il veut aller sur le pot. Sa réponse favorite est «NON!» Et c'est très affirmé!
Il y a quelques jours, boum... Il s'est précipité dans la salle de bain alors mon chum l'a suivi et il a fait un début de numéro 2 dans le pot. Toute la famille était au rendez-vous pour le féliciter. Applaudissements, tape là-dedans et collants sur la feuille. Coupable! Je lui ai même donné un bonbon d'encouragement. (Ce qui a généré un solide mécontentement de la part du plus vieux. Grande respiration et continue de sourire, sa mère!)
Nous avons installé une feuille à côté de la toilette où il (lire son frère) appose son collant de récompense, mais le petit humain a quelques réticences. Il n’aime pas avoir les mains collées alors c’est non pour toucher à sa récompense. On lui a proposé des tattoos, mais il n’en veut pas plus. Mettre un cœur à l’encre n’est pas plus accepté.
Alors, on s’arme de patience, on lui propose souvent d’aller aux toilettes, on le met en boxers et on croise les doigts pour qu'il ait le goût d’être propre.
Mais après tout, quand je regarde ça, il n'y a pas si longtemps, il commençait à manger, à rire, à jouer avec son frère, etc. C'est sûr qu'il y a des jours où c'est plus facile que d'autres, mais au bout du compte, on y arrive tous.