Le doute de trop.

Vivre dans le doute, n'est-ce pas la vie de presque tout le monde?

On doute, tout le temps. Des petits doutes de rien du tout : comme le choix du déjeuner ou de très grands doutes, comme notre choix de carrière, de partenaire, de vie! Et c’est correct, c’Est-ce qui nous permet d’évoluer en tant qu’humain. Le problème, c’est quand le doute t’emprisonne.

Tu te questionnes : « pourquoi je sortirais aujourd'hui? Qui cela dérange si je ne suis pas là ce matin ? » Ce genre de doute qui sonne plus comme des symptômes dépressifs. Même à toi, tu réussis à les cacher.

C'est normal d’avoir des hésitations dans la vie et d’autres certitudes qui peuvent nous sauver bien des tracas. Comme penser barrer la porte de la salle de bain pour se laver tranquille sans que ton enfant entre…  Disons que tu n’as pas dû douter longtemps! Mais, lorsque tu n'as plus envie de rien, même pas d'aller chercher ton enfant à l'école, ce n'est plus un doute raisonnable, ce n’est plus normal.

Sans comprendre ce qui t'arrive tu sens que la perte de contrôle est inévitable et c'est atroce comme sentiment. Penser pouvoir mettre un stop à notre petit hamster intérieur : impossible! Cependant, pourquoi ne pas le ralentir… à ton avantage! Exemple : je doute réussir cette recette, un super gâteau au fromage avec coulis de framboise. Ma solution : achète-s’en donc un pour une fois! Tu doutes que c'est la bonne solution de dormir à côté de ta petite dernière pour rassurer ses terreurs nocturnes. La solution? Pourquoi ne pas en parler avec Papa pour partager la tâche? Évaluer s’il y a une différence entre lui et toi…

Il ne faut pas t'en vouloir si tu doutes un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie. Tu es humaine. Pas parfaite, mais pas male chouette comme femme! Et ça, surtout en ces temps difficiles de pandémie, c’est important de ne pas en douter!

De toute façon qui se doutait qu'on aurait une pandémie? Celle qui le savait levez la main, assez haute, parce que je me doute bien que ma fille a encore perdu mes lunettes.