Imaginez qu’un mardi après-midi, vous travaillez et vous recevez un courriel intitulé «FERMETURE DE LA GARDERIE».
Une émotion que j’appelle : j’aurai pu m’en passer!
Ma garderie, notre garderie, leur garderie, a fermé ses portes. Comment ne pas être triste ?
Je suis triste pour mon 2 ans qui perd ses potes, triste pour les propriétaires qui ont tout perdu, triste pour ces éducatrices. Mes éducatrices, nos éducatrices, ces anges qui nous remplacent, nous les working moms, 9 heures par jour. L’éducatrice de mon fils c’était mon double, mon sosie, mon héroïne. C’était celle qui gérait les bonnes journées autant que les mauvaises. C’est elle qui berçait mon fils quand il avait les «blues» et qui s’inquiétait quand il était malade.
Et bien aujourd’hui, la deuxième moi se retrouve sans emploi et les 60 enfants se retrouvent sans leur deuxième maman. Inutile de vous acharner sur les propriétaires qui ont tenté le tout pour le tout.
Cela m’amène à me questionner sur la gestion financière de notre société. Bravo pour les belles lumières cutes sur le pont Jacques-Cartier. C’est quoi le coût de tout ça? Serions-nous mieux d’investir dans l’aide financière aux services qui nous aident à faire rouler notre société? Je me questionne sur l’avenir des familles au Québec.
Bref, j’aimerais faire un gros SHOUTOUT à tout le personnel de la garderie La Chanterelle, qui a fait un travail exceptionnel et qui a rendu 60 enfants heureux.
D’une maman qui vous aime d’amour!
Je suis parfaitement d'accord le personnel de la chanterelle etais des perle quel perte immense depuis ce temps en moi une perte de confiance merci à vous