Je suis de celles qui voient du positif partout. Dans chacune des situations que je peux vivre, j’en tire une dose de beau, de positif. Certains pensent que c’est du déni, moi j’appellerais plutôt ça un choix de point focal. Je peux décider de voir ce qui ne va pas, mais je choisis de voir ce qui va. Je suis optimiste, je l’ai toujours été, mais ouf! Cette année, je suis mise à rude épreuve. Comme tout le monde.

Les mauvaises nouvelles s’accumulent de jour en jour. La (chr***) COVID-19, le « reconfinement », le racisme systémique, Joyce Echaquan, les complotistes et leur manque d’éducation (la vraie, là, celle dans les livres, la science et l’école… pas YouTube et autres sites louches), la haine sur le web, partout, tout le temps, les fermetures d’entreprises, les pertes d’emploi, les faillites, la détresse psychologique… Je n’en peux plus. On m’a usé l’optimisme et aujourd’hui, en ces jours de zone rouge, je me sens comme une coquille vide.

Cependant, tout est une question de perspective. C’est évident que ça pourrait être pire!

  • Je pourrais être un artiste à qui on a ENCORE dit : « Faut que tu arrêtes de créer, faut que tu arrêtes d’être. »
  • Je pourrais être restauratrice à qui on a dit : « Tu as payé beaucoup pour tout mettre en place afin que ta clientèle profite d’un bon repas en sécurité, mais il faut que tu fermes. »
  • Je pourrais être sans emploi.
  • Je pourrais être en attente de traitement ou de chirurgie. Moi, l’Homme, mes enfants, ma famille ou mes amis.
  • Je pourrais être ce père autochtone qui doit annoncer que maman, qui était partie se faire soigner dans un hôpital tout équipé, ne reviendra jamais et qu’en plus, on a été extrêmement méchant avec elle, pour rien, juste parce ce qu’elle était.
  • Je pourrais être policière. Une bonne policière, juste, compétente mais que tout le monde haïrait quand même à cause de pommes pourries qui abusent et vivent à fond leur power trip
  • Pire, je pourrais être politicienne… qui doit prendre des décisions pour le mieux de son peuple, mais que tout le monde hait.

Tout n’est qu’une question de perspective. Il y aura toujours mieux et pire que nous. Nous aurons toujours beaucoup, nous aurons toujours des manques.

Cependant, aujourd’hui, je suis en manque. En manque d’empathie, de collectivité, d’entraide, de respect, d’humilité… d’humanité.

Alors, belle communauté, soyons douces les unes envers les autres. Et balancez donc un peu de doux en commentaire, que je puisse reprendre mon élan et continuer à partager mon optimisme et ma gentillesse plutôt que mon sarcasme. Merci!

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