J'ai grandi dans un village tranquille, dans un cul-de-sac entouré de champs et de terres agricoles. Mes parents ont toujours eu un grand jardin en plus de plants de framboises et de mûres. J'ai donc toujours eu l'intention d'avoir un jardin chez moi. J'ai débuté par un petit jardin dans un bac durant le temps passé en condo, mais ce bac ne répondait pas à mes attentes en termes de superficie.

Il y a 2 ans, nous avons emménagé dans notre maison et j'avais enfin le terrain qui allait me permettre de faire mon jardin tant espéré. Le premier été fut consacré aux travaux et à l'aménagement de la cour. J'ai donc dû attendre à cet été pour réaliser mon projet. J'ai décidé de partager avec vous ma première expérience de jardinage.

C’est au printemps de cette année dans un monde bouleversé par la pandémie que j'ai débuté mes préparatifs. J'ai commencé par faire la liste de ce que je désirais planter et de la superficie souhaitée. J'ai même décidé de me risquer avec le melon d'eau et les asperges! J'ai ensuite cherché les dates des semis à l'intérieur et des semis extérieurs pour chacun des légumes et des fruits désirés.

Une fois les semis débutés, j'ai fait le plan des bons et mauvais voisins. Eh oui, même les plantes ne peuvent pas s'entendre avec tout le monde. Les oignons, par exemple, s'entendent bien avec les choux, les carottes et les tomates. Par contre, ils n'apprécient pas les fèves, les haricots et les pois. J'ai donc fait l'exercice pour chacun de mes légumes et fruits afin d'éviter les «chicanes» de voisinage.

Enfin, au début du mois de mai, nous avons préparé la terre que nous avons mélangée avec du fumier de chèvre afin d'avoir une terre riche dès la première année. J'ai décidé de faire mon jardin au sol et de travailler avec des rangées surélevées espacées afin de pouvoir bien circuler entre elles. À la mi-mai, j'ai semé ce qu'il restait à l'extérieur, soit les concombres, les courgettes, les carottes et la salade. Le 1er juin, j'ai transféré les semis débutés à l'intérieur à l'extérieur. Malheureusement, ma tentative pour les asperges ne s'est pas avérée fructueuse et je devrai tenter de nouveau l'expérience l'an prochain, car rien n'a poussé. Mes plants de basilic furent aussi les victimes des pucerons durant la première semaine, mais le fait de les asperger d'un mélange d'eau et de vinaigre a repoussé l'ennemi!

Il ne reste plus qu'à récolter les beaux légumes et à profiter des samedis ou des dimanches matins pour passer un peu de temps pour veiller à l'entretien de mon petit coin en toute tranquillité...

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