Quand on devient parent, notre première préoccupation devient la santé de nos enfants. Oui, l’alimentation, le logis et les habits, mais surtout la santé.
Je ne pensais pas vivre autant d’émotions en te voyant malade. Je suis chanceuse, j’ai eu deux ans de répit. Deux ans sans bébé malade, ce n’est quand même pas rien. Mais quand tu t’es décidée à être malade, je n’étais pas prête à ça. Ok, j’ai seulement dû affronter un premier pieds-mains-bouche... familial!
Quand j’ai vu la température sur le thermomètre, j’ai compris que tu n’allais pas bien, ça va de soi. De te voir pleurer de douleur en ne comprenant pas où tu avais mal me fendait le cœur de seconde en seconde. Quand j’ai vu les boutons dans le fond de ta bouche, je pensais crever sur place. Qu’on me dise qu’il n’y avait rien à faire, qu’il fallait attendre que ça passe, j’avais autant envie de pleurer que de prendre ton mal. Au final, j’ai repris le contrôle de mon cœur et j’ai fait mon possible pour te soulager. Te voir courir et rire de nouveau est le plus beau baume de ma semaine. Fini les bobos mon bébé!
Je sais que j’aurai d’autres bobos à gérer, à guérir ou à soulager, mais je ne crois pas que je serai plus prête la prochaine fois. Pourquoi? Pas parce que j’oublie vite ou parce que je suis dans le déni, non. C’est plus parce que ça va me briser le cœur de te voir malade. Parce que je trouve ça difficile de vous voir si petits et malades. Parce que je veux vous voir sourire, jouer et apprendre, pas souffrir.
Je remercie la vie de pouvoir dire que j’ai des bébés en santé, sans maladies graves ou récurrentes. J’ai une pensée spéciale pour tous les parents d’enfants malades. Vous êtes sans doute les guerriers au cœur brisé les plus courageux que je connaisse. Je vous envoie une dose d’amour et de courage infini. Je ne comprends pas tout le mal que vous devez vivre, mais je vous envoie mon support moral dans tout ce que vous vivez.
Santé tout le monde.