Une page d'histoire s'ajoute

C'était en mars 2020. Le temps s’était figé. Les rues étaient devenues désertes. Les magasins fermaient un après l’autre. Les plus vulnérables devaient écouter et rester chez eux. Les sacrifices s'accumulaient et se bousculaient. Les jeunes n'avaient plus que les réseaux sociaux pour garder contact. L'avenir de leurs études n'était plus entre leurs mains. Les hôpitaux devenaient de plus en plus débordés. Les ressources tardaient à arriver. Nos anges-gardiens avaient des conditions de travail difficiles et peu enviables. Nous « flashions » nos lumières en guise de soutien pour eux et tous ceux qui tentaient de conserver un minimum d'ordre et de services dans ce bas monde. La peur devenait réelle et les jours qui passaient se ressemblaient. Les habitudes, comme toute la population, étaient mises en quarantaine. La solitude pour plusieurs était le pire défi auquel jamais ils n'auraient pensé faire face.

Cependant, le printemps, lui, n'en savait rien. Dans le ciel, le soleil brillait, les oiseaux commençaient à revenir de leur long voyage. L'herbe voulait enfin se montrer. Les journées rallongeaient. La neige perdait son éclat. La cabane à sucre s'était mis toute belle.

Mais, le printemps ne savait pas. Il ne savait pas qu’on ne pouvait pas profiter de lui cette année-là, du moins pas de la même façon que d'habitude. À cause qu'un virus n'avait pas dit son dernier mot et que certains ne croyaient pas à cet intrus, ne le voyait pas comme un danger. Pourtant, c’était loin d’être une vilaine blague…

C'était en mars 2020. Tous ont compris pourquoi il fallait rester chez soi. Pour une fois dans nos vies, le temps était là pour nous permettre de prendre du recul, de se reposer et de prendre le temps…  Choses que l'on ne se donnait pas le droit de faire ou très peu souvent.

Tout va s'arranger, protégez-vous et profitez de la vie, des moments en famille. Mettez l’avenir en perspective. Ensemble, plus fort jusqu'au bout.

Et toi, comment envisages-tu ton printemps ?