Déjà au berceau, un petit garçon a plus de chances de mourir qu’une petite fille… Dans ses quatre premières années de vie, il a plus de chances d’être hospitalisé. À l’école, les petits garçons sont réprimandés 4 fois plus que les petites filles… Ils souffrent plus de troubles d’apprentissage, de dyslexie, de TDAH, ils finissent par décrocher du réseau scolaire plus souvent que les filles.

Il y a 10 % de moins de garçons avec un diplôme d’études secondaires au Québec que de filles, idem au collégial et à l’universitaire…

On trouve 3 jeunes garçons pour 1 fille ayant des troubles de comportement ou de la délinquance.

Mondialement, les morts par accident de la route sont composées de 3 hommes pour une femme.

Le taux de suicide est 3 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes… Les actes criminels tels que la violence conjugale ou envers un enfant sont commis à 80 % par des hommes.

Les tueries de masse sont presque à 100 % commises par des hommes.

Au niveau mondial, de 88 % à 98 % de la population carcérale est constituée d'hommes selon les pays.

Plus de 80 % de la population itinérante est composée d'hommes.

Trop de statistiques tragiques pour mettre en relief la détresse des hommes.

Loin de moi l’idée de stigmatiser les hommes, j’aimerais plutôt que collectivement, nous ayons une prise de conscience et l’envie de trouver des solutions, car voyez-vous, j’ai un fils… Un bel ado qui est déjà entré dans beaucoup trop de statistiques à mon goût…

Déjà tout petit, je l’ai réprimandé bien plus souvent que sa sœur, à l’école il a connu les plans d’intervention, les rencontres avec la direction, le bureau collé à celui du professeur, l’échec scolaire et l’effritement de sa confiance en lui… Mon fils c’est un vrai gars, le modèle qui ne parle pas beaucoup de ce qu’il ressent… Le modèle qui va préférer «garocher» quelque chose au bout de ses bras parce qu’il est fâché plutôt que d’en parler… C’est le modèle qui va finir par exploser quand le bouchon d’un trop plein d’émotions va sauter et qui va cogiter un problème en silence tellement longtemps avant d’en parler que les solutions lui sembleront impossibles…

Je n’ai pas de solution magique à ces problèmes masculins, j’aimerais juste pour le moment que mon fils ne soit pas de ces statistiques tristement préoccupantes…. Alors j’aimerais te dire mon fils : n’aie pas peur de pleurer, encore moins de parler. Demander de l’aide est un signe de force et non de faiblesse. Les problèmes ont tous une solution, même quand tout semble difficile. Apprends à t’entourer de gens qui n’ont pas peur des sentiments, tu sais ceux qui ont une oreille collée directement sur le cœur. En attendant que tu trouves, tu sais, je suis là!

P.s. : Même si les choses sont parfois difficiles, la vie est tellement belle, ne l’oublie jamais!

Marie Pichette

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