Ce que tu fais, ces soirs de semaine et certains weekends, tu le fais par passion.  Même avant notre rencontre, tu donnais déjà ton temps. Et quand tu dis à nos filles de ne jamais abandonner et de toujours persévérer pour se rapprocher de l’atteinte de leurs rêves, je sais que c’est ta façon à toi de le faire.  Ce rôle, il te permet de vivre dans ce monde qui est le tien; le hockey.

Quand tu coaches, tu investis chaque seconde dans ton rôle.  Tu manges, parles et rêves de hockey. Ton équipe, des plus jeunes aux plus vieux, tu la prépares pour chacun des matches.  Tu dois aussi, par la bande, leur offrir des conseils personnels.

J’ai toujours le cœur à l’envers quand je lis un article sur un jeune qui a abandonné le sport parce qu’un coach n’a pas su l’accompagner dans les changements de catégories, ou quand on entend parler d’un coach qui crie, bouscule ou maltraite ses joueurs.  Je trouve horrible que certains gens décident de leur plein gré de s’inscrire pour détruire de jeunes et leur estime parfois fragile.

Toi, tu te rends à l’aréna, prêt avec tes drills et tes exercices.  Tu prends le temps de sélectionner les joueurs qui sont prêts pour la prochaine étape et laisses aux autres des explications claires pour qu’ils puissent s’améliorer et augmenter leurs chances de sélection pour l’an prochain.

Ce n’est pas facile de naviguer parmi les enfants/parents/familles/arbitres/présidents de ligues.  Chacun leur agenda, leurs rêves, désirs, ambitions, objectifs.  Respecter chacun d’entre eux sans perdre ton optique et tes objectifs aussi n’est pas chose facile.  Je t’ai vu te préparer à des rencontres pour aller défendre tes opinions, t’assurer de la continuité de programmes importants pour toi.  Tu te formes pour les commotions cérébrales, pouvoir soutenir tes joueurs.

Chaque sport comporte ses risques et je sais pertinemment que le hockey est dangereux.  Tu as toi-même subi des commotions en pratiquant ce sport qui te passionne. Je sais que dès que l’un de tes joueurs se blesse, tu comprends les conséquences possibles.

Je n’ai qu’un seul souhait; que si un jour nos enfants joignent ce sport sur glace qui fait partie de nos vies, ils trouvent un coach passionné, à l’écoute et surtout qui sait motiver, accompagner et développer les habilités de ses joueurs.

J’espère aussi que chaque adulte qui pense devenir coach réalisera l’impact que ses mots, attitudes et comportements peuvent avoir sur le plaisir qu’un jeune aura à pratiquer le sport qui lui plait le plus.

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