Premièrement, je voudrais lever mon chapeau à toutes les mamans à la maison. Vous êtes clairement des saintes. Vous arrivez à faire quelque chose que j'ai eu toute la difficulté du monde à faire pendant quelques mois ! Je sais à quel point c'est beaucoup de travail. Pour ma part, cette vocation n'est pas pour moi.

Je fais partie de ce faible pourcentage de femmes : je n’avais pas encore accouché, mais j’avais déjà tellement hâte de retourner au travail. Non, nous ne sommes pas des monstres. Oui, nous aimons nos enfants. Je fais partie de ceux qui ont besoin d'être stimulé mentalement. Mon travail m'oblige à jongler entre dix milles choses à la fois et c'est oh combien valorisant à la fin de la journée! J'adore le sentiment du « devoir accompli » quand 17h sonne!

Ce n'est pas que je ne suis pas capable d'avoir ce sentiment avec mes enfants mais soyons honnête. Pour moi, avoir réglé trente-cinq problèmes de production ou de livraison dans une journée est plus stimulant que quand j’ai ENFIN réussi à plier ma quatrième brassée de lavage de la journée, entre deux boires du p'tit en poussée de croissance. Les deux ont leur degré de satisfaction, mais il y en a un qui est plus « plate » que l'autre à faire.

J'ai besoin de temps où je peux me dépenser mentalement pour apprécier le temps que je passe avec mes enfants. J'adore être avec eux et profiter de chaque moment avec eux. C'est pourquoi je fais partie de celles qui sont retournées au travail lorsque Bébé avait environ 6 mois. Pour être tout à fait franche, le congé en question a été long...un peu moins au premier bébé vu que c'était l’été, les vacances… Mais, j'ai tout de même compté les semaines qui me séparaient de mon retour en force dans mon rôle de superwoman au travail.

Non, je ne suis pas un monstre.

Non, je ne suis pas égoïste.

Non, je ne regrette rien.

Mes enfants ont besoin d'une maman qui se sent bien autant physiquement que mentalement.
Et si c'était ça la recette parfaite pour moi ? Je crois bien sincèrement que c'est le cas.

Alors, rassurez-moi, je ne suis pas la seule comme ça ?

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Homepage