Mon conjoint et moi avions déjà eu LA discussion sur le mariage. On préférait attendre d’avoir notre maison. Mais quand je lui ai sorti l’idée de ne prendre que deux témoins et de se pointer à l’hôtel-de-ville, il a trouvé l’idée bien attrayante!

J’ai tout de même présenté d’autres possibilités à cette attirante idée. Pour voir toutes nos options. On a finalement décidé de se marier, mais avec un peu plus d’invités que nos deux témoins.

J’ai donc pris rendez-vous dans une boutique à Montréal pour aller essayer des robes après avoir passé beaucoup heures à faire du lèche-vitrine en ligne. J’y suis allée seule en n’ayant aucune attente ni d’autre but que de découvrir ce qui m’irait le mieux.

La conseillère a écouté les idées que nous avions pour le grand jour. Je lui ai dit que je n’avais pas vraiment d’idée de ce que je voulais, mais chose certaine, ma robe serait ivoire ou blanche.

J’ai dû essayer une bonne vingtaine de robes. J’ai eu des coups de cœur et des « ah, ça non». J’ai envoyé quelques photos à mon amie afin d’avoir son avis. Vive les réseaux sociaux quand on vit à 500 km l’une de l’autre!

Finalement, j’ai acheté ma robe! Je me trouvais si belle et me sentais si bien dedans. J’avais osé mettre mes courbes à la vue de tous. J’avais trouvé la robe parfaite pour notre mariage.

Dans la voiture, je n’en revenais pas. J’avais ma robe! Ma robe de mariage! Un vrai conte de fée!

Une fois arrivée chez moi, je me suis mise à paniquer ! Je me répétais que c’était stupide ce que j’avais fait là : acheter une robe de mariage avec pour seul compagnon mon cellulaire. J’avais des doutes, de gros doutes !

J’ai regardé les photos que j’avais échangées avec mon amie. En les regardant, je trouvais le tout affreux. Je me suis mise à visualiser mon mariage et à entendre le jugement des autres en lien avec mon choix de robe. Je vivais beaucoup d’anxiété. Encore plus, en réalisant qu’il m’était impossible de retourner la robe afin de prendre mon temps et d’aller voir ailleurs. Maudite impulsivité!

Mon conjoint est sorti faire une commission, j’ai sorti la robe de sa housse, mis mes talons hauts et mon voile. Je me trouvais belle, j’étais magnifique à mes yeux. Les sentiments de bien-être et d’auto-compassion m’envahissaient. Je me suis promis que j’allais travailler là-dessus avant mon mariage, afin que mes craintes restent des craintes. Que le seul jugement à mon égard qui compte soit le mien.

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