Aussi loin que je me souvienne, je n’ai vraiment pas de bons souvenirs de la fête d’Halloween. À chaque année, je demandais à ma mère un costume de princesse et cela finissait toujours par le costume de clown du voisin un peu trop grand pour moi. Rien de pire pour une petite fille de 7 ans, de porter un costume de clown et le maquillage qui va avec qui finissait par dégouliner sur mon visage.

Pourtant en d’autres occasions ma mère se surpassait au niveau de l’organisation des fêtes, mais pas pour Halloween. À titre d’exemple, une année, j’ai porté un pénis en caoutchouc sur mon nez pour passer l’Halloween. Oui, oui, vous avez bien lu! Cette fameuse soirée d’Halloween, il était environ 18 heures et j’étais en compagnie de mon frère et ma mère. Je n’avais pas prévu faire la tournée de bonbons, car j’étais à cet âge ingrat où tu te demandes si tu es trop vieille pour le faire...

J’étais donc boudeuse dans mon coin avec le visage tout bouffi, car j’avais pleuré. Me voyant ainsi et n’ayant pas prévu de costume, ma mère me propose d’en improviser un. Elle sort donc le casque de construction de mon père, sa veste carottée, une paire de lunettes avec une moustache, un peu de noir sur mon visage pour imager la saleté.

Mais ce n’est pas tout, voici le clou du spectacle! (Le clou, déguisement de construction…)

Mon frère apporte le fameux pénis en caoutchouc de farce et attrape et dit : « ça ressemble à un nez ça, on pourrait lui mettre ça? » Ma mère éclat de rire : « Oui! Bonne idée! » Après 10 bonnes minutes de discussions bien animées à savoir si je le mets ou pas, j’ai finalement fini par céder.

J’ai donc passé l’Halloween avec un pénis en caoutchouc sur le nez accompagnant mon frère aîné se bidonnant derrière moi à chaque maison que je cognais. J’ai même fait une porte ou on m’a carrément posé la question : « Est-ce que tu as un pénis sur le nez? J’ai le même à la maison! C’était populaire ce truc de farce et attrape! »

Quelle soirée, traumatisante! C’était loin de mon rêve d’avoir un costume de princesse. Je vous raconte cela en toute humilité, car cette expérience disons-le troublante m’a laissé un goût amer de l’Halloween. Maintenant, je sais en rire, mais j’ai tout de même un traumatisme face à ça, car je ne veux pas faire vivre cela à ma fille. Elle est présentement à un âge ou le costume a peu d’importance. Mais croyez-moi, si un jour elle veut être une princesse, elle sera une princesse !

COVID ou pas, je décore pour l’Halloween, je me déguise et déguise ma fille. On va se faire un bon petit souper et improviser une distribution de bonbons à la maison si on ne peut toujours pas sortir !

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