Il y a quelques jours, tu déménageais dans ton nouveau chez-toi. Tu quittais la maison qui avait vu naitre nos enfants exactement six semaines après que j'ai pris la décision de mettre fin à notre relation. Un mois et demi après que je t'ai dit que je voulais mettre fin à notre vie de famille. Une relation qui en était presque à sa septième année.

Notre vie amoureuse était sur la pente descendante depuis un certain temps déjà. Malgré cela, cette annonce a eu l'effet d'un seau d'eau froide en plein visage pour toi. Étrangement, pour moi, ça été l'impression de perdre un énorme poids qui pesait extrêmement lourd sur mes épaules.

Je sais que tu m'en veux d'avoir mis fin à tout ça. Mais comprends-moi, j'étais en train de mourir à petit feu. Je suffoquais, je me sentais prise au piège. Je devais sortir de là, comme si ma vie en dépendait.

Ma santé mentale était en train de se dégrader à vitesse grand V. On ne se chicanait pas vraiment. Ce n’est pas une question de violence physique ou psychologique non plus. Seulement, que je m'étais perdue et la seule chose que je savais, c'est que je ne te voyais plus à mes côtés depuis un certain temps.

Je ne t'en veux pas de m'en vouloir.
Je ne t'ai laissé aucune marge de manœuvre, aucune chance supplémentaire, aucune porte de sortie. Ma décision était prise et aucune de tes paroles ni aucune action n'auraient fait changer cette décision.

Je souhaite seulement que malgré tout nous restions une équipe, certainement différente, pour le bien de nos deux enfants. Parce qu'au fond, l’important et la priorité, ce sont eux.

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