Dans un élan de détresse et de besoin de ventiler, j’ai appelé. J’ai lancé un appel à l’aide. Pas parce que j’avais envie de m’enlever ma vie, mais parce que mon impulsivité voulait prendre le contrôle de mon corps et de ma tête. Elle me disait de tout sacrer là, de faire des ravages avant qu’elle prenne la poudre d’escampette. Et pourtant… j’ai appelé.

J’ai appelé une ligne d’écoute, parce que dans un moment de détresse, je me sentais incomprise et ce, même par la personne qui m’est la plus chère. Une seule mauvaise communication m’a fait chavirer. Je lui avais pourtant dit que c’était une mauvaise journée.

J’ai lancé un appel à l’aide, pas parce que je voulais de l’attention, mais simplement que je voulais être écoutée. Qu’on comprenne ce que je vivais à l’intérieur. Non, mes problèmes ne sont pas insurmontables, mais ça me génère du stress.

J’ai appelé une ligne d’écoute parce que mon impulsivité prend le contrôle de tout, quand je vis de l’anxiété. J’aurais pu faire comme la dernière fois et gérer le tout par moi-même, mais ça aurait encore fini par de la culpabilité et un sentiment de dégoût.

J’ai appelé une ligne d’écoute pour les personnes vivant le même genre de problèmes que moi. Une ligne téléphonique sans jugement et qui t’accueille tel que tu es, et dans l’état que tu es. J’ai eu le réflexe de prendre mon cellulaire avant d’aller manger mes émotions. Avant d’aller me bourrer la panse à n’en plus finir et de regretter par la suite.

J’ai appelé parce que j’ai commencé mon processus pour aller chercher de l’aide. Pour être honnête, ça va être une longue route sinueuse et rocailleuse.

J’ai appelé une ligne d’écoute parce que j’ai un problème d’hyperphagie boulimique et je vivais une crise.

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