Et si tu n'existais pas, dis-moi pourquoi j'existerais... On reconnaît ces mots de la chanson de Dassin qui s'adressent habituellement à l'être aimé. Eh bien moi, je chante ces mots en pensant à mes enfants.

Une fois entrés dans nos vies, l'amour qui en découle est infini. Nos regards sont tous dirigés vers eux. Les sacrifices sont faits en fonction de leur besoin. Aucun problème à sacrifier la dernière patte d’ours qu’on aurait bien aimé manger. Ruiner un chandail de lait, de purée, de bave, ne nous importe plus même si c'était LE chandail, le préféré, celui qui nous va le mieux. On va jusqu'à mettre notre vie sociale de côté. On devient aveugle, comme ils disent. L'amour maternel est plus fort que tout mais surtout plus puissant que la maladie et même au-delà de la mort.

Pensait-on un jour trouver un amour, un attachement si fort ? J’en doute. Il faut en profiter de ces câlins par milliers, de ces bisous, dire des je t'aime comme ça sans rien attendre en retour. Faire sentir à ces petits êtres combien on les aime. Que nous serons toujours là pour protéger leurs arrières du mieux qu'il nous est possible de faire. Il suffit souvent de rien : un mot ou un petit geste peuvent faire la différence et créer un souvenir qui restera en eux pour toujours.

L'amour donne de l'espoir, guérit de l'ennui. Tout ça semble intense mais en réalité, il suffit d'y croire et de l'appliquer dans notre quotidien. Ces quelques mots que tu viens de lire sont là pour que l'on puisse réaliser cette chance que nous avons. Rien de scientifique, juste un sentiment de maman qui croit fort qu'avec l'amour on peut traverser des montagnes. Si tu t'es arrêté quelques instants pour lire ceci, je serais ravie de voir cette chaîne d'amour grandir.

Croire en un monde meilleur rempli de bonté et d'amour pour les générations futures. Les gens que côtoieront nos enfants. Des valeurs qui traversent les siècles…

Ouf! J'aurais surement du prendre un seul café ce matin, au lieu d'un troisième. 🙂 J'espère néanmoins que ça aura fait du bien de lire sur l'amour maternel en ces temps tourmentés.

Parfois arrive l'impensable, la perte d'un enfant. La douleur est impossible à cacher. Des sentiments de colère et d'impuissance nous traversent l'esprit, le corps et le cœur. Le contexte de leur mort, les derniers instants avec eux resteront gravés indéfiniment. Les mots manquent tellement ce doit être insoutenable. Notre amour : seule bouée à laquelle s'accrocher...

J'ai écrit ceci après les événements de Saint- Apollinaire où deux jolies petites filles ont connu une fin atroce. J’ai pensé à ce texte à la suite des mots lus par leur maman à la télé : « je vous aime à la folie, je vous aime à l'infini. » J'ai eu de la difficulté à l'écouter jusqu'à la fin. Certainement que je ne suis pas la seule. Cette horrible histoire a bouleversé  tout le monde. Il ne reste que l'amour, la résilience et beaucoup de courage pour cette famille brisée à jamais.  Mes sympathies les plus sincères à la maman Amélie, pour qui j'aimerais porter un peu de sa douleur devant cette épreuve qu'aucune mère ne devrait traverser.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Homepage