NDLR. Cet article est écrit par une collaboratrice et non par Maman Caféine.
Après plusieurs longs et doux mois passés avec mon bébé, j’ai retrouvé avec un petit soupir de soulagement mon boulot adoré. J’ai beaucoup aimé mon congé de maternité, même si selon moi, ça ne devrait pas s’appeler un congé puisqu’on s’occupe à temps plein d’un tout-petit qui dépend entièrement de nous, mais ça c’est un autre sujet! Certains moments m’ont semblé plus longs que d’autres, d’où le fait qu’après presque un an, je suis bien contente de retrouver ma routine du boulot. Cependant, cette routine a beaucoup changé avec l’entrée à la garderie de mon bout de chou et ouf! C’est toute une adaptation!
Je sais que c’est normal de se sentir un peu essoufflée et de manquer de repères. Moi qui suis une personne généralement très organisée, je crois que le mommy brain m’a suivi jusqu’ici! J’ai de la misère à intégrer la routine de la garderie à ma propre routine de travail. En fait, je sais qu’il faudrait que je change quasi complètement mes routines afin que tout roule mieux et que je ne sois pas épuisée à chaque fois que je m’allonge dans mon lit le soir. Après tout, je ne peux pas espérer revenir à ma vie d’avant et au fonctionnement antérieur puisque maintenant, un enfant fait partie de mon quotidien.
Je ne veux pas renoncer à ma carrière ni à mes objectifs professionnels. Je suis une femme de tête qui adore son travail et qui veut continuer de gravir des échelons… mais je prends conscience que le marché du travail et la société ne se sont pas encore adaptés à la parentalité et surtout, à la maternité. Je sais pertinemment bien que mon conjoint ne vit pas ce genre de défis. La charge mentale est bien présente, et c’est moi qui en écope totalement. J’ai déjà abordé le point avec mon conjoint, mais les habitudes sont bien ancrées et seront difficiles à changer. Alors qu’est-ce que je dois adapter pour essayer d’être un peu moins fatiguée? Ou plutôt, qu’est-ce que je devrai sacrifier?
Je trouve ça déplorable d’être dans cette situation, d’avoir ce genre de questionnement… Et le pire dans tout ça, c’est que j’essaie de ne pas trop me plaindre, car au moins, j’en ai une de place en garderie et j’ai pu retourner au boulot! Je sais que ce n’est pas le cas pour plusieurs mamans…
Peut-être qu’à force d’en parler, les choses changeront. Je ne perds pas espoir!
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