Oui oui, mon chum est un workaholic. Il a une dépendance à son travail ou juste à « ne PAS rien faire ». Surtout à « ne PAS rien faire ». Je pourrais appeler ça un FAIT-PAS-RIEN-AHOLIC. Premièrement, il travaille beaucoup, même trop parfois. Sa job est comme sa deuxième femme.

Il en parle constamment, même la nuit quand il dort. Il en rêve! S’il ne travaille pas, ça ne change rien, car il doit TOUJOURS être en action… sauf pour ce qui doit se faire dans la maison! S’il a deux minutes à lui, pour relaxer, il « s’éfouère » sur le divan et devient inapte pendant quelques instants. À ce moment-là, moi, la super-femme de la maison, tourne autour de lui… Je danse en rangeant les jouets, je passe ma guenille sur toutes les surfaces où mini-moi est passée avec ses petites mains sales, pleines de biscuits que son cher père lui a donnés, assis sur le divan, car c’était trop compliqué de s’obstiner avec elle pour l’asseoir à la table. Quoi ? Il choisit ses batailles… surtout avec une terrible two

Bref… Sinon, il se trouve quelque chose à faire. Comme aller travailler dans le garage sur plein d’affaires qui sont urgentes selon lui. Il se trouve plein de choses à faire SAUF faire le ménage, la vaisselle, le lavage, plier le linge, bref, tout ce que moi, wonder-maman fait 20 heures sur 24. Selon lui, tout ce qui est féminin devrait se faire par une femme. Comme LA vaisselle, LA laveuse, LA sécheuse, LA salle de bains, LA corde à linge… l’autre jour je lui ai rappelé que LE ménage était masculin. C’est drôle, mais depuis ce temps-là, je n’ai pas réentendu ces belles paroles.

Malgré sa dépendance pour TOUJOURS être en action, il est MON homme et je l’aime comme ça. Ce n’est pas compliqué, quand il est trop souvent inapte sur le divan ou qu’il tourne autour de moi à ne RIEN faire, on se tape sur les nerfs.

Je sais que tout ce qu’il fait, c’est pour le bien de sa petite famille qui l’attend impatiemment à la maison. Chaque soir, quand il entre à la maison, deux petits bras tout délicats l’accueillent les bras ouverts. Mini-moi est toujours heureuse de voir son papa rentrer dans la maison, peu importe le temps qu’il a passé en dehors. Wonder-maman, elle, les cheveux décoiffés et les yeux cernés, accepte l’homme qu’elle a fait entrer dans sa vie, parce que sans lui, il lui manquerait une moitié.

Crédit photo : Martine Doucet, photographe

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