New York me manque. Je voue à cette ville un amour sans nom. Dernièrement, pour les 40 ans de l’Homme et nos 15 ans d’amour, nous sommes partis une semaine dans la ville qui ne dort jamais. J’étais supposée y retourner avec mes parents en voyage organisé (où je me serais sauvée régulièrement…), mais la COVID est entrée dans nos vies et nous a enfermés dans nos maisons…

D’ailleurs, la grosse pomme a été durement touchée par la pandémie. Les images parlaient d’elles-mêmes. La ville semblait complètement éteinte. On aurait dit que pour la première fois… elle dormait. Aucun son de voiture, de construction, de klaxon, de gens qui crient dans toutes les langues possibles. Les rues étaient vides de toutes ces personnes colorées, pressées, animées que sont les New Yorkais. Aucun touriste non plus, c’était triste à en pleurer!

Je rêve du jour où on me dira : « c’est beau, « book toute », on part! » Je ne me peux plus de me perdre dans cette ville de verre et de béton, dans ses rues parfaitement dessinées. D’explorer les arrondissements moins aimés, moins connus, mais tellement riches. New York, ce n’est pas juste l’île de Manhattan, même si de par son histoire réelle et cinématographique, elle reste tellement séduisante, attirante et fantastique.

J’ai hâte d’amener mes enfants au American Museum of National History voir les dinosaures. De les voir faire un tour de grande roue et courir sur la plage de Coney Island. De voir la binette de mon grand quand, dans le Queens, il mangera une pizza. Pas n’importe laquelle, celle du vrai Spiderman! J’ai hâte de voir les étoiles dans les yeux de mon petit sur le porte-avion du IntrepidSea-Air-Space Museum.

J’ai hâte de me perdre dans la verdure de Central Park ou de longer l’East River sur les côtes de Brooklyn quand on aura besoin d’un peu d’air pur… De faire du lèche-vitrine sur Fifth Avenue et me permettre une (petite) folie dans une des adresses de Housing Works. J’ai hâte de boire un verre de riesling du Nord-Ouest de l’État en écoutant un spectacle dans une boîte de jazz avec l’Homme. Hâte de voir son visage déchiré entre le « j’aimerais tant être sur scène avec eux » et le « profitons du moment avec ces masters ».

En attendant, je rêve. Je regarde de nombreux films et séries se déroulant à New York où la ville est un personnage, un acteur principal. Je regarde de nombreuses photos, les miennes et celles des autres. Je m’amuse à m’imaginer millionnaire et me torture à visiter virtuellement les appartements à vendre dans Williamsburg ou East Village. Ça me fait du bien, ça me permet de m’évader un peu, dans la sécurité de ma maison, et sortir de cette routine un peu ennuyante dont nous sommes tous victimes.

J’avais envie d’écrire sur New York comme on parle d’une vieille amie. Pour vous donner envie de la découvrir sous un nouvel angle, le mien. C’est ce qui est bien de cette ville, chaque New Yorkais ou chaque touriste possède sa propre vision. Vous pourrez jumeler la mienne à la vôtre et vous permettre de vous évader vous aussi, tout en restant bien en sécurité dans votre maison.

“New York, concrete jungle where dreams are made of, there’s nothing you can do” – A. Keys

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