Effectivement, en tant que mammifères, nous ressentons parfois certaines pulsions.

Étrangement, ces pulsions se sont présentées presque instantanément au moment de notre rencontre. Il dégage tellement de charisme, de confiance en soi et de virilité, que je dois parfois me rappeler mes vœux de mariage dont… la fidèlité.

La façon dont il me regarde et qu'il me parle, il paraît évident que lui aussi ressent quelque chose de spécial pour moi, mais toujours dans le respect de son propre mariage, les limites de la séduction sont bien établies.

Grâce à la covid-19, deux mètres de distance nous séparent en tout temps, c'est ce qui m'aide à me discipliner alors que son parfum de mâle alpha envahi mes voies nasales. Soyons clairs, si j'étais célibataire, enfin, si nous l'étions, j'aurais probablement été l'amante dont il a toujours rêvé. Bien lu : je n'ai pas employé le terme femme de sa vie, car plus j'apprends à le connaître, et plus l'évidence me frappe. Il est très loin mais vraiment très loin d'être le conjoint de mes rêves. C'est peut-être une différence au niveau des mentalités à travers les générations, une entente claire et fonctionnelle pour lui et sa femme, mais pour moi, c'est une routine malsaine dans laquelle je serais malheureuse. Sa femme fait tout! La cuisine, le lavage, elle tient le foyer en ordre et la vie familiale avec deux pré-adolescents dans un état exemplaire. Il ne l'aide pas du tout dans la maison!  Il s'occupe des rénovations, de l'entretien du terrain et de lui rappeler quotidiennement à quel point elle est géniale (du moins j'espère qu'il fait au moins cela). C'est complètement aberrant, dans ma tête de jeune femme au quart de sa vie, qu'une femme accepte un tel quotidien. Ok, nous sommes toutes différentes et elle adore peut-être sa vie ainsi.

Cela étant dit, avec tout ce qu'elle fait pour lui, elle mérite sans aucun doute le privilège et même l'honneur de partager une splendide vie sexuelle avec cet homme. Quant à moi, j'ai la chance d'avoir un conjoint qui a la même philosophie de vie que moi. En plus de m'aider quotidiennement au bien-être de notre famille et de notre foyer. Nous nous aimons, sans aucun doute. Alors, même si mes pensées ne sont pas toujours catholiques à l'égard de mon collègue, elles demeureront à tout jamais que des fantasmes inassouvis et c'est bien correct comme cela.

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