Nous sommes des êtres humains sociables. Nous avons besoin de contacts humaines peu importe la dose. Mais au fond, pourquoi ?

Tout cela se passe lorsqu’on a ce besoin d'approbation, d'amour et assurément besoin de la visibilité de nos semblables. Parfois, ça devient même un problème.

J'avoue, c'est mon cas, depuis longtemps. J'ai ce besoin d'être aimée, approuvée et je crois que c'est surtout que l'on pense à moi qui compte. Le fameux sentiment d'être oubliée que personne ne veut vraiment, ce sentiment qui rend triste et vulnérable. Au final, il faut travailler notre lâcher prise et bien entendu notre confiance en soi. Ce travail ardu se fait en continu.

Ne pas être oubliée est aucunement en notre contrôle, peu importe les efforts que nous faisons. Ce n'est pas parce que nous pensons à notre famille ou nos amis que c'est la même affaire de leur côté. Au fond, c'est normal, ce n'est pas à nous d'en décider. S'ils nous contactent moins que nous ne le faisons, ça ne veut pas dire qu'ils nous aiment moins. C’est facile de le dire comme ça, mais ça peut tout de même être douloureux. Cette question qu’on se pose souvent : suis-je intéressante? Bien sûr que oui, mais on ne peut plaire à tout le monde. C’est dur, la confiance en prend un coup.

Les refus font partie de la vie, la bonne entente avec tous n'est pas possible et on doit l’accepter. On est peut-être la cause et puis après? Devoir changer notre personnalité n'est pas une solution. J'ai déjà fait beaucoup pour me faire aimer des autres et tenir ce rythme de vie est difficile : je me suis vite épuisée. J'ai aussi compris que je ramais à contresens et que je n’y gagnais absolument rien. Car tu as beau vouloir te faire aimer de tous, quand c'est perdu d'avance, tu ne progresse pas dans ce besoin d'attachement.

Avec le temps, j'ai compris que c'est mieux de ne plus me sentir mal de faire ce qui est mieux pour moi avant de vouloir plaire aux autres. Plus, ne plus me demander si je suis assez bonne envers les autres, mais à la place commencer me demander si eux sont assez bons pour moi.

Je travaille fort et c'est avec beaucoup plus de confiance en moi que j'ai pu écrire ce texte. Ça a pris des années, mais c'est possible de s'améliorer. Avant toute chose, je dois m'aimer et c'est pas à pas que j'y arrive. Que j'arrive à avoir ce détachement qui m'enlève beaucoup de pression sociale. J'adore les gens et ceux qui sont autour de moi me font un bien immense. Ma porte est toujours ouverte aux nouvelles rencontre, mais je dois choisir mes combats et m'aimer moi avant tout en est un assez féroce.

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