Réalisez-vous à quel point on prenait tout pour acquis juste avant la crise actuelle?
Aller faire une visite à mamie et papi avec les petits, aller magasiner ou encore aller voir un film au cinéma. Aller manger au restaurant en amoureux, recevoir son monde à la maison ou encore fêter l’anniversaire de notre enfant avec ses amis.

C’était notre quotidien et, pour la plupart, des choses bien normales de la vie. En ce moment, pourtant, on aimerait dont que tout ça revienne, et vite. Vous rappelez-vous? Il y a quelques semaines à peine, nous n’avions aucune idée de ce qui s’en venait et de tout ce dont nous allions être privés pour un bon moment! Bonne nouvelle, ce temps-là reviendra. Tout ça est temporaire. En plus, si nous avons la chance de ne pas être au front dans les hôpitaux et de ne pas côtoyer la crise d’aussi près que d’autres, nous ne sommes pas à plaindre.

Une fois que tout reviendra à la normale et que nous reprendrons tous nos vies comme avant, allons-nous au moins en tirer une leçon? Allons-nous  faire la promesse de chérir ces banalités du quotidien maintenant que nous savons ce que ça fait de les perdre? Ferons-nous la promesse de ralentir notre surconsommation inutile et de simplement vivre notre quotidien, maintenant qu’on a bien vu qu’on arrive à se tenir occupés avec beaucoup moins? Allons-nous faire la promesse de juste ralentir notre rythme et nous nourrir de ces bonheurs tout simples qu’on savoure en ce temps de confinement : les attaques de chatouilles avec les enfants, les promenades en famille et les jeux improvisés dans la cour?

On prend maintenant le temps de vivre, plutôt que de survivre. On prend le temps de se regarder dans les yeux. On prend le temps de respirer. On prend le temps de se saluer, même de loin. On prend le temps d’avoir des petites attentions pour les autres autour de nous pour se soutenir et saluer leur courage que ce soit l’arc-en-ciel ou les lumières clignotantes. Bien dommage qu’il aura fallu qu’on y soit forcé me direz-vous. Mais l’important c’est qu’on en tire quelque chose et qu’on ne prenne plus la vie pour acquise. J’espère que, pour une fois, le Québec aura une bonne raison de proclamer « Je me souviens ».

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