Chers aspirants et aspirante au poste de premier ministre,

Vous avez tous de très bonnes idées ainsi que d’excellentes promesses! Vous semblez intelligents, la plupart du temps. Cependant, lorsque j’entends vos disputes et vos débats, je ne peux m’empêcher de me questionner.

Connaissez-vous ma réalité ?

Je suis maman. Je suis seule. Je traverse des enjeux de santé mentale depuis le début de la pandémie et aucune aide n’est disponible. Je ne peux pas me permettre de m’offrir les services privés. Avec tout cela, l’un de mes enfants à besoin de soins médicaux fréquents et nous n’arrivons pas à avoir un médecin de famille, pas même pour lui.

Cette situation, c’est ma réalité. Il y a aussi la réalité de tant de gens.

Ma sœur qui a dû fermer son entreprise pour laquelle elle avait tant travaillé.

Mon voisin qui a deux enfants d’âge scolaire qui n’ont pas d’enseignants stables depuis deux ans et qui apprennent à détester l’école.

Ma nièce qui a décidé d’arrêter ses études à seulement 16 ans, trop affectées par le retard d’apprentissage qui la suit depuis les difficultés liées à la pandémie. Malheureusement, aucune aide supplémentaire ne lui a été proposée.

Elle.

Lui.

Moi.

Nous tous.

Nous tous qui avons du mal à suivre l’inflation financièrement.

Nous tous qui manquons de service.

Nous tous qui manquons d’employés.

Nous tous qui manquons d’argent pour nourrir nos enfants.

Nous tous.

Chers candidats et candidates, connaissez-vous notre réalité ?

Moi, vous entendre vous chicaner ne m’intéresse que trop peu. Des chicanes, j’en entends souvent avec deux enfants, vous vous en doutez! Ce que je veux savoir c’est si l’un de vous est prêt à cesser les conflits pour travailler pour nous. Pour moi. Pour elle. Pour lui. Pour nos enfants. Pour le Québec.

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