Accoucher. Donner la vie. Quelle expérience!

Toutes les mamans ont leurs histoires d’accouchements : ceux dits naturels, césariennes et les accouchements du cœur. Quand après tant d’attente, enfin, un petit être est confié à des parents aimants lui promettant un avenir rempli d’amour et de sécurité…

Lorsqu’un groupe de mamans se rassemble, ça finit toujours par parler d’accouchements. Surtout s’il y en a une enceinte dans le lot. Ces moments uniques sont gravés dans la mémoire à jamais et on se plait à revivre ces beaux et glorieux moments. (Et moins beaux et moins glorieux aussi…) Il y en a qui ont des histoires d’horreur, d’autres des contes de fée. Il y en a qui ont peur de recommencer, d’autres qui le referaient demain matin.

Et toi, nouvelle maman qui n’a pas encore accouché, tu te retrouves au milieu de toutes ces histoires en espérant attraper ne serait-ce qu’une parcelle de ce qui pourrait t’arriver, de ce qui t’arrivera. Pour essayer d’entrer en terrain connu, tu demandes conseil pour mieux gérer la douleur, des positions à adopter, des points à masser, des trucs pour bien pousser…

Le problème, c’est que toutes les mamans du monde auront beau te donner tous les conseils du monde, elles n’en savent rien : aucun accouchement n’est pareil, chaque naissance est unique.

Sûrement que tu auras très mal et que tu voudras que ça arrête. Peut-être douteras-tu de toi, de tes choix et de ta capacité à réussir ce rôle d’une vie, celui de maman.

Alors voici le seul conseil que j’ai envie de te donner quand (ou si) tu auras l’impression que tu n’en peux plus, que tu ne seras jamais capable et que tu ne veux plus de cette vie :

Tout ce que tu as lu, tout ce que tu as entendu, tous les conseils qu’on t’a donnés : c’est de la merde. Big time. En ce moment, là, maintenant, subissant une douleur qu’il est difficile de décrire ou de comparer, dans une position qui te fait perdre toute ta pudeur et, disons-le, ta naïveté, tu n’as plus que toi. Toi, ton instinct et tes tripes.

Et lui (ou elle). Lui qui te tient la main, qui n’a aucun contrôle sur la situation, mais qui essaie d’être à la hauteur de ta situation. Peu importe ce qui arrivera, pour le petit être qui est en train de t’arracher le bas du corps, vous êtes une équipe, son équipe, pour toute la vie.

Alors, ramène ton énergie en bas, là où tout commence, dans le tout premier berceau et pousse-moi ça dehors ce beau bébé-la. C’est clair qu’il y a une mamie ou une « matante » gâteau qui ne se peut plus de le bercer, quelque part. Ça, c’est l’universalité des accouchements : quelqu’un qui a tellement hâte que tout soit terminé pour aller te visiter et bercer ce tout nouveau trésor.

Oh! Et pour te donner espoir. Bébé 1 : 26 heures. Bébé 2 : 53 minutes… Comme quoi, il n’y en a vraiment pas un de pareil…

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