Pour faire une histoire courte, malgré tous les moments magiques partagés, un jour nos cœurs ont cessés de s’aimer, ça s’est terminé. Fiston, âgé d’un an à l’époque, était issu de cette union.

Depuis 3 ans, un homme compréhensif et généreux ainsi qu’un jeune garçon de maintenant 10 ans partagent les vies de fiston et moi.  On repart, tout le monde sous le même toit : une maman confuse, un nouveau beau-papa ainsi que deux fils uniques qui ont maintenant à partager télé, jouets, parents, etc. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on n’était pas sortis du bois !

Je me suis demandé à plusieurs reprises si j’avais pris la bonne décision... Est-ce que je fais le meilleur pour mon fils ? Est-ce que je pense trop à moi ? Aurait-il des séquelles de cette séparation ?

La foutue culpabilité, ce sentiment qui nous ronge de l’intérieur et qui assombris, même légèrement, le plus beau des moments. Un jour, je me suis tannée et je m’en suis débarrassé, je me suis libérée de cette vilaine coquille qui m’empêchait de savourer pleinement mon bonheur et d’en faire profiter ceux qui m’entouraient. Au y’able les jugements ! Je vis ma vie et je me donne le droit d’être heureuse.

Il y a des journées plus faciles que d’autres, dans les familles recomposées, tout ne peut pas être tout blanc ou tout noir. Il y a deux autres parents à prendre en considération dans notre routine familiale et il faut respecter cela. Nous nous en sortons tout de même bien, nos enfants s’aiment d’un réel amour fraternel (juste d’écrire ses mots, j’en ai les yeux dans l’eau), ils nous ont même demandé un 3e mousquetaire (Nonnnnnn !) Nous les parents faisons de notre mieux pour leur donner le meilleur exemple de respect et d’ouverture d’esprit pour qu’ils sachent qu’on a le droit de se tromper. On a le droit de ne pas avoir fait le bon choix ou d’avoir envie d’une vie différente. Tout se fait et tout se dit, mais il faut toujours le faire dans le respect. Sommes-nous parfaits ? Seigneur non. Sommes-nous unis par un lien indestructible ? Oh que oui.

L’été dernier, l’homme compréhensif et généreux cité plus haut m’a demandé en mariage en compagnie de nos deux garçons. Ce jour-là, nous avons décidé, à quatre, de souder à jamais notre famille pour le meilleur… et aussi pour le pire parce qu’un jour nous avons décidé de faire fi des jugements et de se donner le droit d’être heureux.

One response to “Se donner le droit d’être heureux

  1. Etre recomposé, c'est avoir choisi sa composition! Je suis belle-maman d'une magnifique jeune fille de 7 sept ans qui a eu la chance d'avoir 2 petits freres d'un coup! Un de moi et un de sa maman a 3 semaines d'intervalle! Ouf! Pas toujours facile mais que de moments magiques! J'ai decidé que ma mission etait d'etre heureuse et de rendre les gens heureux autour de moi! C'est ma compo a moi:)

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