Ceux qui me connaissent le savent déjà, mon imagination est très fertile. En plus, il m’arrive souvent des aventures, des histoires et des péripéties complètement loufoques.

Voici donc ma plus récente frousse expliquée tel que vécue.

C’était un vendredi banal où moi et mon conjoint avions prit congé afin de passer du temps ensemble, alors que Petite Fille était à la garderie. Cette journée-là, des hommes de la construction sont venus faire des réparations sur le mur extérieur du triplex où nous habitons. Détail important, c’était le mur extérieur qui donne directement sur la fenêtre de la chambre de notre fille. Une fois 17h arrivé, les hommes laissent leurs échafaudages installés puisqu’ils reviendraient lundi.

J’oublie le tout, emportée dans la routine souper-bain-dodo.

Il est passé 23h, j’entends des bruits bizarres provenant de la chambre de ma fille. Je me lève en sursaut, me rappelant l’accès extérieur aménagé pour kidnapper ma fille facilement. Mon coeur palpite, les scénarios catastrophes se bousculent dans ma tête et je me prépare mentalement à me battre comme une sauvage avec les inconnus derrière la porte.

J’imagine le pire : la fenêtre complètement ouverte, le lit de ma fille vide, moi qui crie à mon conjoint d’appeler la police… Ou encore, moi qui se bat afin de conserver ma fille chez nous et qui pousse l’inconnu en bas de la fenêtre : commotion cérébrale suivie de sa mort…

Je prends une profonde inspiration. Vlam! J’ouvre la porte d’un coup sec : ma fille dort comme la Belle au bois dormant. Je me dis : « ça y est, je suis rendue complètement folle! J’imagine des bruits… Va te recoucher la mère! » Je fais donc une dernière vérification : dans la garde-robe de ma fille. Il n’y a personne là-dedans(!), voir que j’ai pris le temps de vérifier.

C’est alors que j’entends rigoler et gratter. La peur m’envahit à nouveau, car cela vient clairement de la fenêtre. J’attrape ce que j’ai sous la main soit un collier de dentition que j’enroule autour de ma paume et un barreau brisé de l’ancienne couchette : les armes parfaites. Je m’approche enragée par la situation, car je dormais si paisiblement avant ce réveil brutal. (Vous aurez compris, chère consœur, que mon conjoint dormait toujours paisiblement et n’a jamais rien entendu de tout cela…)

Je tire le rideau et me voilà face à face avec ces inconnus. Ils sont trois ou quatre… écureuils! Ils pique-niquent sur les échafaudages, avec leurs noix et leurs restants de poubelles. Ils jouent également dans la moustiquaire et se tiraillent entre les deux fenêtres!

« Pich pich! » Je leur fais peur à mon tour, question de fermer complètement la portion extérieure de la fenêtre.

J’en ai encore des palpitations cardiaques! Mais je suis si fière d’avoir sauvé la vie de ma fille, qui est restée endormie pendant tout le « combat. »

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