La femme d'hier, la femme d'aujourd'hui et celle de demain, une merveilleuse histoire. Nous nous sommes battues pour le droit de voter et pour entrer sur le marché du travail. À travers le temps, nous avons su prendre notre place.

La femme est synonyme de force, de persévérance et de ténacité. Elle est, depuis des siècles, celle qui réunit la famille autour d’une table. Souvent, on entend «j'aimerais travailler moins pour pouvoir arriver à tout faire» et ça me donne l'impression qu'on recule en arrière. Est-ce que les mamans devraient travailler moins ou les papas devraient aider davantage ? Avec cette question, je dois faire friser quelques poils, mais le but ici est de vous faire penser à ce que sera la femme de demain. Nous nous sommes battues si fort pour faire notre place et aujourd'hui nous voulons nous retirer? Nous sommes à l’ère de l’antagonisme de la liberté et du pouvoir des femmes.

Les études prouvent qu'encore en 2018, il y a un écart salarial entre l'homme et la femme. Il faut dire que nous sommes parties de loin, mais pour garder notre place tout en ayant le sentiment de combler notre famille, est-ce que ce serait au tour des hommes à prendre leur place dans le nid familial? Est-ce que l'homme pourrait travailler moins pour que la femme puisse s'épanouir et évoluer au niveau professionnel?

Encore une fois ce texte est une réflexion et non un cri de ralliement pour qu’on enlève nos brassières pour protester dans le centre-ville de Montréal.

Continuons seulement de prendre notre place, parce que derrière la mère se cache une femme intelligente qui a peut-être envie de changer le monde.

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